Une femme debordée? La Mort !

Le vent siffle, dans se couloir blanc et vide. Les corps jonchent sur le sol, certains d'eux étaient des pères, des mères ou des frères et sœurs.
Les néons du distributeur à l'angle du couloir clignotent et le verre brisé répandu devant reste un bon moyen de voir venir ces rejetés des Cieux.

Il est 03h46, un corps se réveille et s'assoit lourdement sur les deux matelas empilés qui lui ont servi de lit. Premier réflexe, scruter la zone avec la lampe torche, le couloir est vide, seul l'odeur de la Mort reste du temps où elle faisait encore son travail.

Dean prend son arme, réunit ces affaires et se dirige vers la chambre la plus proche, "salle 431" une chambre d'hôpital avec une tapisserie enfantine immaculé de tache de rouge, les mains des gosses ensanglanté renvoyait un sentiments morbide. Une fois la porte de la petite salle de bain ouverte, il fit couler un filet d'eau pou se rincer le visage.

Il se regarda dans le glace et se demanda pourquoi il ne faisait pas parti de ces monstres ou de ces morts, pourquoi a t-il été épargné...

L'hôpital été désert, Dean imaginé bien qu'il devait rester des contaminés mais il avait besoin de soin et surtout de repos. Il n'avait croisé d'un contaminé dans une salle d'opération et s'en débarrassa en le faisant passé par une fenêtre. Il se douta bien que d'autre contaminé aller rappliqué ici, alors pour lui qu'une issue... Le toit.

Il se dirigé vers le toit, quand il se trouva devant une boite à pharmacie encore fermé. Les médicaments était une denrée rare, il examina son coffre aux trésors et ne parvient pas à l'ouvrir...

Il décida de prendre un risque énorme, il dégaina et tira sur le loque de la boite, le coup de feu résonna, l'écho retourna l'estomac de Dean...

Un écho bruyant se répercute sur les murs ternes de l'hôpital, laissant aisément n'importe qui dans un rayon de deux-cents mètres localiser votre position...
C'en est par ailleurs le cas de ce jeune homme accompagné d'une douce enfant, là, pas si loin. Mais qui sait quelle autre créature aurait bien pu ouïr cette détonation?

Mais revenons en à notre boîte. L'ouverture est cassée et ses trésors vous sont offerts. Le couvercle pivote alors, révélant plusieurs pochettes emplies de liquide écarlate. Des vestiges de ce qui devait être la banque du sang. Depuis le temps qu'il est là, autant dire qu'il est inutilisable. Le faire couler par terre doit pouvoir néanmoins rameuter quelques charognards...

En relevant le regard, vous remarquez -fort heureusement pour vous- que le couvercle contient un compartiment intérieur. Il en tombe une seringue et une fiole d'anesthésiant, ainsi qu'un lot de quatre compresses. On ne peut pas dire tout de suite si le butin a valu le risque à encourir, mais vous n'êtes pas en position de faire le difficile.



Un bruit sourd émane du rez-de-chaussé. Vous n'êtes plus seuls.

Un coup de feu soudain fit sursauter Derek et sa protégée. Tania se rapprocha davantage de son père adoptif, prenant machinalement un pan de son manteau dans sa petite main. Ce lieu n'avait vraiment rien pour plaire.

Où que l'on aille, des cadavres sanguinolents s'entassaient tandis que des morceaux impossible à identifier jonchaient le sol par endroits. Bien que Tania aie beaucoup de courage, Derek voulait lui épargner la vue de ces immondices lorsqu'il balayait la salle de sa lampe torche. Aussi, la fillette se déplaçait presque à l'aveuglette, de plus elle faisait bien attention où ses pieds se posaient, elle ne voulait pas se visualiser en train de marcher dans des intestins ou un quelconque organe trainant sur le sol. Cette épreuve dégoûtait Derek, il avait espéré trouver un autre passage menant a Hawkwood mais une attaque surprise par un zombie particulièrement véloce avait contraint les deux nommades à se cacher dans cet hôpital.

La venue d'un coup de feu venait de changer les règles : il se retrouvait face à un adversaire humain, bien mieux équipé et beaucoup plus intelligent qu'un mort-vivant. Derek n'était pas idiot et se doutait bien que des gents avaient profité de la cohue provoquée par le virus pour s'adonner au pillage, trafic et autres activités peu scrupuleuses. Il espérait juste que la personne ayant provoqué ce vacarme ne soit pas de cette trempe.
Armé de son fusil, Tania à ses côtés, il progressa lentement en se dirigeant aux bruits de son environement afin de détecter la position du tireur.

Une fine fumée se dégageait du canon de son arme, ainsi qu'une goutte de sueur coulait sur sa tempe.

Il ramassa les compresses et la seringue. Pourquoi la vie était-elle si dur?
Il recula lentement, il faillit trébucher sur un cadavre. Il le fixa. C'était le cadavre d'une fillette d'à peu prés 8 ans, il lui pris le poignet regarda son bracelet "Jeanne Dannia", il pris une grande inspiration et pensa:

*Pauvre petite, tu n'auras rien connu de la vie...
Désolé si je te dérange mais dernièrement j'ai pas parler à grand monde*

Il sourit, c'était ironique il parlait à une morte alors qu'il essayer de fuir à d'autre morts, était-ce de la folie?
Après s'être relevé, il marqua une pause pour tendre l'oreille il y a quelques secondes il avait révélé sa position à ces chasseurs... Oui, il était la proie, lui et tout les autres humains.
Il se remit vite en route, il avait ces règles:

-Ne jamais rester sur place
-Ne jamais aider personnes
mais surtout
-Ne jamais partager ces réserves avec de potentiel chair à zombies...

Le monde a changé, il couru à travers les couloirs mais il ne comprenait pas, tant de cadavres et si peu d'infectés... Il arriva devant la section pédiatrie, il s'abaissa marchant doucement, il entre-ouvrit la double porte, et eu le réflexe presque immédiat d'éteindre sa lampe-torche à la vue d'un des démons.
Il restait assez de lumière pour qu'il puisse voir les plus petits obstacles.

Il y avait 4 infectés, deux infirmières, un hommes en costard blanc, et un bébé... Un Nouveau-né c'était la première fois qu'il vit ça!
Car dans tout les jeux vidéo ou film qui traiter, la moral leur interdisait une telle image, il s'insulta:

*Crétin, tu ne joues pas là! Concentre toi...!*

Il avait peur d'avancer, il se cacha derrière le bureau à coté de la porte, salle était assez grande il y avait trois portes, deux doubles portes (dont celle où il venait), l'autre avait verrouillé par un système magnétique...
Il se dit qu'il était idiot, pourquoi dire des choses aussi stupide?
Il se leva lentement pour regarder le reste de la salle, la troisième porte était simple il pu lire "per__nel_e u_ique_ent" des taches de sang couvraient certaines lettres.

Il devait aller par là mais il était seul et eux 4... il aperçu au travers de la doubles portes vitrée un homme, ou un fou, accompagné d'une fillette...

*Oui, un fou! Mais il pourra peut être m'aider... même si je n'aime pas ça*

Il était à moins d'un mètre de la porte, il serra son arme et fit des signaux de lumière dans leur direction, il tendait son bras...
Il voulait qu'ils le voit, ils devaient le voir !...

Une lueur à sa gauche tira Derek de sa concentration. A quatre mètres se trouvait une double porte vitrée d'où filtrait des rayons de lumières par intermittence. Doucement il pivota en direction de la porte, scrutant calmement le rayon lumineux. Tania, qui l'avait vu aussi, lui emboîta le pas et jeta un coup d'œil alentours.

En s'approchant, il s'aperçut que la lumière n'était pas fixe, elle se déplaçait de quelques centimètres, comme si quelqu'un la portait. Durant son service, il se rappela de ce langage de lumières créé par l'armée pour s'envoyer des messages sur de longues distances. Bien que ne connaissant pas les codes de ce moyen d'expression, il décida toutefois de répondre à son interlocuteur muet en brandissant sa lampe et de faire à son tour des signaux.
Il commença à s'avancer vers la porte,

- Papa, chuchota Tania, tu est sûr que c'est une bonne idée? Ce n'est peut être qu'une lampe.
- Non chérie, chuchota-t-il à son tour sans cesser de fixer la lumière, ça clignote de façon régulière, il y a quelqu'un là bas qui n'est pas un zombie.

Espérant que son interlocuteur lumineux ne ferait pas de gestes brusques, il enclencha la sécurité de son arme (ce qui fît un petit *clic* sonore) et commença à ouvrir la porte du canon.
Tania cachée derrière lui, il ouvrit alors tout à fait l'un des doubles-battants. Il vît alors un homme accroupis devant lui, le braquant avec un pistolet. Ce devais être lui qui avais tiré tout à l'heure, Derek se souvenait encore trop bien du bruit des tirs de pistolets à l'entrainement.

- Hé! L'ami! Je serais toi, j'éviterais de faire le geste de trop, lança-t-il en chuchotant à l'intention de son interlocuteur, si tu tire encore une fois c'est comme si tu criait où l'on est aux infectés. Alors je vais baisser mon arme, et tu va faire de même, ok?

Joignant le geste à la parole, il retira la sangle de son M14 et posa la crosse à terre, tenant le fusil par le canon de la main gauche.

Dean était maintenant entre un homme fou armé et 4 zombies en ... " sommeil".
Il vit s'approcher de lui les deux malheureux qui l'avait vu, ils lui faisaient aussi des signales, il espérait que les rayons atteignent pas les infectés. La porte s'ouvrait et il vu le visage d'un homme aussi pitoyable que lui... et une gamine, qui lui fît penser a Jeanne pendant quelque secondes.

Il entendit les chuchotements de l'homme en face de lui:

- Hé! L'ami! Je serais toi, j'éviterais de faire le geste de trop, lança-t-il en chuchotant à l'intention de son interlocuteur, si
tu tire encore une fois c'est comme si tu criait où l'on est aux
infectés. Alors je vais baisser mon arme, et tu va faire de même, ok?

Dean ne répondu pas, il lançait des regards aux 4 démons juste derrière lui, comme pour faire comprendre qu'ils n'étaient les bienvenus.

Il avait éteint sa lumière pour qu'il puisse se faire voir et ne pas éblouir les deux survivants.

Soudain, un bruit de métal écrasé résonna un instant derrière la porte du personnelle qui déclencha chez Dean, le retour à la réalité, C'est vrai il venant de se reveiller il y a quelque temps dans cette hôpital sombre et infesté...
Il n'était pas concentré jusque là mais, se bruit réveilla l'instinct de survie de Dean. Il a toujours eu se probleme la lenteur de son cerveau pour "immerger" dans le monde réel...

Il se mit à croupis de manière incroyablement silencieuse grâce à ces réflexe de chasse. Il observa les zombies qui se dirigeaient maintenant vers la source du bruit ils étaient de dos. Il baissa son arme et sourit aux deux survivant puis leur chuchota:

-Pas d'inquiétude! On doit d'abord s'occuper de ces 4 monstres... sans bruit, dit il un peu gêné.

Il se leva lentement et chercha, dans la salle, du regard une solution...

Derek tenta un coup d'œil rapide dans la salle que désignait l'homme. La vue des zombies ne l'enchanta guère, il devraient vendre chèrement leurs peau. Tania avait bien plus à craindre car elle était désarmée et en bas âge, donc totalement à la merci des créatures. Il serra son arme contre lui, pour la première fois qu'il errait dans les terres désolées, il devrait vendre chèrement sa peau s'il voulait survivre.
Heureusement son arme n'était pas si mauvaise, elle possédait un chargeur intact et l'homme était également armé, il avaient donc une chance.
Derek s'attarda sur la cassette que tenait l'inconnu et compris à la vue de la serrure cassée par un coup de feu que c'était lui qui avait tiré.
Faire tant de raffut pour si peu, il avait bêtement sacrifié sa sécurité au profit d'un caisson en bois qui, de plus, ne devais pas contenir grand chose. Mais l'heure n'était pas aux reproches, quatre problèmes bien plus graves commençaient à sortir lentement de la salle. Une des infirmière se saisit d'un bras déchiqueté au sol et commença à le grignoter avec un bruit de chair et se salive qui donnait envie de vomir.
Le bébé était son problème principal : même s'il donnait l'impression d'être sorti du ventre de sa mère il y a seulement quelques heures, il se tenait debout sans peine et semblait plus rapide que ses homologues adultes, qui plus est sa petite taille lui permettait de se faufiler pratiquement partout.

Bien que l'idée lui répugne, Derek convînt qu'ils ne s'en tireraient pas s'ils utilisaient l'appétit des zombies contre eux. Il se saisit d'un morceau de que qui avait été autrefois une jambe et regarda l'inconnu, espérant qu'il comprendrait son intention de faire diversion avec de la "nourriture".

Utiliser les morceaux de vos congénères moins chanceux... C'est une idée qui se tient. Il est cependant à supposer que de la chaire plus fraîche saura certainement attirer sur elle les faveurs carnassières de quatuor dans la salle devant vous. Réfléchissez y, pour plus tard...


Nouveau bruit sourd, à l'étage juste en dessous cette fois. Plus aucun doutes possible, quelque chose est bel et bien en train de pénétrer dans l'hôpital, et se rapproche dangereusement de vous. Mais, pour l'heure, concentrons nous sur les ombres plus proches...

L'une des infirmières s'approche déjà de votre position, pas à pas. La double porte réservée au personnel n'est plus gardée que par l'homme au costard blanc, les autres contaminés étant disséminés dans le reste de la pièce. A y bien réfléchir, mis à part pour la petite, une course effrénée vous laisserait des chances de passer. Un peu plus avec ces morceaux d'appâts...

Reste à savoir si ce qui vous attends derrière la porte est de meilleur augure que les bruits derrière vous qui se rapprochent.

Dean remarqua le morceau de ... jambe que l'homme tenait.
Il pensa avec un fond d'ironie comme pour se remonter le moral:

*C'est pas le moment de gouter!*

Un terrible bruit lui glaça le sang, il y avait quelque en dessous, quelque chose de très gros d'ailleurs. Que devaient ils faire? soit une grosse bestiole soit 4 parasites ?

*Réfléchis, réfléchis... ALLER !!* Il s'énerva à ne pas trouver de solution.

Soudain! Dean pensa il scruta attentivement la salle...Quand il sourit, là sous un chariot retourné, une bombonne d'oxygène, son plan lui fit froid dans le dos...
Vu la distance ça sera simple!

Il fit signe à la fillette et lui dit tout bas:

-Petite! tu vois devoir te couvrir les oreilles et fermé,lui dit il, mais avant, il se tourna vers l'homme, j'ai besoin de ta jambe, j'ai une idée. Tu vois la bonbonne? c'est ma cible ! Voila le plan, vous allez rester bien coller contre se bureau et je fais mon job et toi et la petite après l'explosion vous foncer vers la porte du personnel compris?

Dean en savait long sur les explosions, il avait fait exploser un camion citerne pour arrêter deux bersekers, ou la fois où il était dans cette hôtel, une vingtaine d'infectés étaient sur ses pas, il utilisa une grenade a ses pieds, comme il courrait et le souffle l'avait propulsé dans le couloir et avait réduit ses poursuivants en cendres.

Il pris la jambe et la lança prés de la bombonne, il attendit que les zombies s'approcha le plus possible, et tout en disant "A couvert!" il tira sur la bonbonne!
Il eu juste le temps de s'abaisser...

Comprenant soudain les intentions de l'homme, Derek eût tout juste le temps de blottir Tania contre lui et de se recroqueviller contre elle.

*Bordel! Il va le faire!*

L'explosion fût assourdissante, le sol trembla, des particules de plafond tombaient, Derek sentit ses cheveux voler au vent puis une chaleur intense lui parcourra le dos. Le couloir était devenu un engin de mort à lui tout seul : les infectés qui avaient survécu à l'explosion étaient projetés par le souffle et allaient s'empaler dans le mobilier plus au fond ; ou ils étaient simplement là à prendre feu tout en peinant à se relever. Relevant un instant la tête, Derek aperçu un petit corps enflammé traverser la salle à toute allure pour aller s'écraser non loin de là.
L'air commença à se charger de fumée et une infâme odeur de chair cramoisie infesta les lieux. Derek tira un foulard de son paquetage, le déchira et fît un masque à Tania, puis à lui-même. La petite pleurait, le bruit soudain l'avait terrorisée.

- C'est fini ma beauté! Dit-il, on va partir maintenant, c'est fini, chuut!

Ses efforts pour la calmer furent vains, elle s'était cramponnée à son cou et refusait de le lâcher. Il sentait ses larmes couler contre sa joue. Si le choc de l'explosion l'avait bien secoué lui, elle, avait au moins ressenti la même chose en trois fois plus intense.
Lorsqu'ils seraient en lieux sûrs, il dirait deux mots à ce dingue.
Voyant qu'il restait de quoi faire un troisième foulard, il hésita un moment, puis finalement, il le tendit à l'homme, les différents attendraient.
Pour le moment il y avait plus urgent : il fallait couvrir leurs retraite.

Il fît s'agripper Tania à son torse et s'empara de son arme. il prit une profonde inspiration et fonça. Une main en avant, il écartait quiconque se trouvait sur son chemin. La porte su personnel s'ouvrit avec un grand fracas mais il ne stoppa pas sa course avant d'être sûr qu'ils n'étaient pas suivis.

Il s'arrêta finalement. Ses jambes tremblaient de par l'adrénaline qui l'avait envahis et sa fureur envers ce type. Il l'entendit arriver derrière.
Il déposa la fillette, son arme, se retourna... et lui envoya un direct en pleine mâchoire, l'homme tomba sur son séant, hébété.

- Bordel! Mais t'est complètement malade ma parole! T'a faillit tous nous tuer avec tes conneries! Maintenant tous les infectés de l'hôpital savent qu'il y a trois personnes qui ne demandent qu'à être bouffées séance tenante. Il se calma un peut, déchargé de sa haine, je vais t'accompagner et on sortira d'ici, par pur instinct de survie. Mais après cela, tu n'a plus intérêt à croiser à nouveau ma route!

Il tendit la main à l'homme et attrapa son poignet, puis ils rangèrent leurs affaires et se préparèrent à partir.
Tania, qui s'était un peut calmée, n'avait rien raté de la scène. Elle fût plus surprise qu'apeurée : jamais elle n'avait vu Derek s'énerver à ce point...

Tout en se frottant la joue, il exclama:

-Du calme mec! t'es vivant, la gamine aussi ! Si tu continus comme ca je vais regretter de ne pas t'avoir tué avec eux....

Il respira, et il sourit à la fillette comme pour la rassurer et s'excuser:

-Hé petite, je m'appelle Dean, enchanté! Je suis désolé pour le petit feu d'artifice de tout à l'heure mais je viens de me reveiller et ...

Il s'arrêta, il lui tendit une petite poupée presque intacte qu'il avait ramasser prés de Jeanne, il s'accroupit toujours tendant le bras.

-Tien ! J'en ai pas besoin.

Il l'a posa devant la fillette encore un peu sous le choc. Il se redressa et mit sa main sur l'épaule de la boule de nerfs, il dit un peu amusé:

-Si on se recroise? je compte bien rester avec toi !

Il pensa en même temps:

*Je pourrais te faire exploser au pire...*

Il barricada la salle du coté d'où il venait, et examina la salle:

C'était des vestiaires, il y avait un petit couloir d'où il venait, la porte était donc barricadée, il y avait sur chaque murs une rangé de casiers. Sur un des coté cependant il y avait une échelle qui aller vers le plafond...
Dean pensa:

*Le toit enfin!*

Il reprit la parole et dis:

-Le bruit de tout à l'heure à l'étage inférieure tu t'en souviens? Je sans que c'est gros, je te propose de monter par là... de toute manière c'est la seule issue.

Il se gratta la tête et commença à fouiller les casiers...

Tania considéra la poupée sur le sol d'un œil soupçonneux. Pourquoi cet homme, qui s'était prénommé Dean, voulait sympathiser après lui avoir fait subir plus de désagrément en quelques minutes que Derek en plusieurs mois?
Néanmoins, elle ne voulait plus y penser, cette poupée était un peut sale mais elle allait lui permettre de s'évader un moment, ne plus penser à cette terrible épreuve.
Elle lâcha son père adoptif, la ramassa et s'adossa à un mur. Puis elle commença à nettoyer la robe et les cheveux du petit mannequin.

Derek rejoignit Dean peu après, ce dernier était occupé à fouiller un casier de vieilles paperasses flétries et partiellement brûlées.

- Tu pense qu'on peut s'en sortir par le toit? Demanda-t-il.
- Pas sûr, mais au moins on y verra plus clair, ce sera toujours ça de pris.
- J'espère bien. Au fait mon nom à moi c'est Derek, et ma fille se nomme Tania. Désolé de t'avoir frappé tout à l'heure, les émotions fortes me rendent nerveux.

Il tendit sa main en signe de pardon, Dean hésita un moment, ressentant encore la douleur vriller sa mâchoire inférieure gauche.
Puis finalement il décida de laisser une seconde chance à Derek, après tout il faudrait compter tous ensemble pour s'en sortir.

- Pas de soucis. Dans un monde aussi pourri, c'est déjà un miracle qu'on aie encore tous notre santé mentale intacte.

Il prit la main de Derek dans une vigoureuse empoignade, puis il se remit à fouiller la salle.
Derek inspecta également les lieux, il laissa une rangée de casiers à Dean et fouilla ceux qui se trouvaient près de Tania.

Aussi discrets qu'une troupe de para-commando dans un magasin de porcelaine, vos pas vous mènent vers la porte réservée au personnel, qui fut bien vite barricadée.
Les lieux désaffectés semblent à première vue dénués de danger. En regardant de plus prêt, l'ouverture qui donnait sur le toit était déjà entrouverte, preuve que d'autres personnes que vous avaient eu l'idée de s'échapper de ce coté-ci.

Le butin récolté ici n'est pas des plus prestigieux. La majorité des casiers sont vides ou ne contiennent que des blouses, quelques fournitures sans intérêts, ou un doggy-bag périmé depuis un trop long moment. Quelques araignées parsèment deci et delà le décor, mais aucun autre signe de vie ne se fait sentir.
Le plus chanceux des trois, Derek trouva un dossier mis en évidence, dans le tiroir 14. La recherche ne fut pour ainsi dire pas des plus fructueuses.

Des grattements d'abord lointains, puis de plus en plus proche, vous ramènent toutefois à la réalité. Il y a quelque chose qui, dehors, rappe les murs et fait crisser les portes en métal. Les petits cadres plastifiés de la double-porte ne vous permettent pas d'apercevoir quelque chose dans l'obscurité de l'hôpital. Il n'est cependant pas impossible que quelque chose puisse vous voir dans la pièce où vous êtes, quelques faisceaux de lumière passant par les fenêtres cloisonnées.
Dehors, le soleil commence à se coucher.

Derek feuilleta rapidement le dossier : des feuilles médicales, des rapports, deux ou trois photos, quelques notes griffonnées... un bien beau paquetage qui prendrait certainement pas mal de temps pour être étudié. Il rangea le tout dans son sac, ils avaient des choses bien plus importantes à faire : sortir de cet hôpital et plus encore, ne pas se faire prendre.
Il profita de ce court moment de répit pour souffler un peut, évacuer la pression.
Il s'assit à côté de Tania. A sa venue, la petite leva les yeux et appuya sa tête contre lui.
Cela lui rappela leurs journées d'errance dans les terres désolées. Chaque soirs, la fillette se pressait contre lui, cherchant chaleur et réconfort. Comme ils ne pouvaient pas faire de feu sans attirer l'attention, ils devaient se contenter de maigres couvertures, profitant de la journée du lendemain pour se réchauffer.
Il repensa aussi à son tempérament, peu d'enfant faisaient preuve d'autant de sang-froid qu'elle. Combien de fois elle avait regardé la mort en face dans son errance et combien elle n'en n'avait été que peu affectée. Même la mort de ses parents n'avait pas de prise sur elle. Elle y repensait, bien sûr, comme tout le monde, mais elle ne pleurait jamais à ce souvenir et ne se sentait pas abattue. Derek soupçonnait qu'il y était grandement pour quelque chose, même si Tania ne voulait pas l'admettre.

-Merde! J'ai cassé ma montre... T'as l'heure?...

Dean se tenait devant l'échelle, qu'il commença d'ailleurs a monter pour examiner la trappe menant au dessus.
Elle présentait des traces de coups, on avait du la forcer, mais se qui attira l'attention de Dean en particulier, c'était la tache de sang pas encore sèche et l'odeur de zombis qui s'en dégageait.
Pourtant il n'avait jamais vu de zombis capable de monter une échelle. Sa main se posa sur la grosse plaque, et la poussa doucement... Elle ne grinça pas, mais Dean entendit un petit objet glisser et tomber de la plaque. Il scruta le toit...

-Personne! On peut y aller!

Il fut donc le premier sur le toit et constata deux choses:

• La plus flagrante, l'immeuble d'à coté était sur l'hôpital, une fuite était donc encore possible?
  

• Le petit objet était un zippo, il avait encore de l'essence, et il atterrît dans la poche de Dean
  

Il y avait 5 corps par terre dont deux d'entre eux démembrés. Il les fouilla en attendant Derek et la petite fille.

Derek attendit le signal de Dean pour envoyer Tania sur l'échelle. Il resta en arrière-garde, fusil en main, scrutant les alentours et plus particulièrement les éventuels sons provenant de la porte barricadée.
La petite étant passée, il rangea son arme sur l'épaule et s'engouffra à son tour par la trappe.
Sur le toit, un spectacle morbide s'offrait à ses yeux : au loin de la surface de l'hôpital, des champs entiers de bâtisses et d'immeubles détruits s'entassaient les uns sur les autres, tel un champ industriel laissé à l'abandon. Les habitations étaient tombées sur leurs fondations et se retenaient mutuellement, offrant à l'édifice un équilibre plus que précaire.
Les cadavres parachevaient cette sombre peinture, apportant leurs lot de désespoir et de traces de sang qui parsemaient le sol du toit. Derek eût soudain une de ces nombreuses montées d'inspirations qui le poussait à sortir son calepin et à représenter ce que le moment présent lui inspirait. Il se ravisa cependant, la situation ne prêtait pas moment à laisser place à son inspiration. Il grava, cependant, cette image dans sa mémoire afin de pouvoir raviver l'inspiration dans des temps plus calmes.

Dean inspectait les corps de plusieurs malheureux, fouillant et retournant les vêtements afin d'en faire tomber les breloques dans un petit tas d'où il pourrait mieux trier selon ses besoins. Tania ne s'éloignait pas, la poupée dans une main, elle pris celle de Derek de l'autre.
Ce dernier décida d'inspecter l'immeuble qui rattachait l'hôpital, peut être y avait-il une entrée qui menait dans couloirs, et ainsi, leurs faire quitter cet enfer... encore qu'il n'était pas sûr que l'hôpital soit pire que tout autre endroit. Mais en repensant à ce qu'il avait vécu en si peu de temps dans les lieux, alors tout autre solution était la meilleure à ses yeux.

Le bâtiment était un hôtel, il remarqua le panneau d'affichage qui pendait, partiellement effacé. Il y déchiffra "B...ug...er Hô...el". un tel anagramme avait de quoi faire réfléchir : "Brugwer Hôtel" "Blugger Hôtel" Bougier Hôtel"...
Enfin, ce qui l'intéressait le plus c'était le fait qu'un hôtel puisse accueillir beaucoup de gents, ce qui signifiait, à leur échelle : des vivres, de l'outillage et de quoi se soigner.
Par chance, un morceau de l'hôtel présentait une fenêtre dont l'accès pouvait se faire en un saut de moins de quatre mètres. Non loin de là, il vît un poteau électrique qui laissait pendre ses fils.
Il découpa un fil électrique d'une bonne longueur dans l'intention de s'en servir comme lasso, de façon à créer un pont de fortune qui leurs permettrait de s'engouffrer dans la fenêtre... encore fallait-il qu'il réussisse à l'ouvrir.
Nouant le fil électrique en lasso de fortune, il jaugea la distance le séparant de la poignée de la fenêtre... inspira... et lança la boucle une première fois.

Dean soupira, tout ces corps, pourquoi n'était ce pas eux? Pourquoi la mort ne fessait son travail qu'à moitié ? Derek s'éloigna, il avait dû trouver une sortie...
Dean le rejoignit en fessant l'inventaire de son pactole: de la nourritures et un couteau de combat sale. Il interpella Derek :

-Hey Badlucky Luke! lâche ton lasso ! Je te propose de bloquer le plus possible la trappe et remplir l'estomac de la gosse et le mien...

Dean mit 20 minutes à déplacer les 5 corps sur la trappe pour, l'alourdir... Et dit à Derek:

-Je ne connais qu'un type de zombie qui pourrais soulever ca ! Les berserks !
Tu en as déjà rencontrés?

Dean esquissa un sourire. Il voulait tout de même en connaitre un peu le futur repas des zombies. Dean chassa cette pensée très vite, il a besoin d'aide même s'il ne le reconnait pas...

Après s'être assis contre une des cheminées il commenca le partage des ressources trouvées sur le toit. Il apporta les parts de Derek et de la petite, puis retourna s'assoir toujours en gardant de vue la trappe. Son visage était marqué par la tristesse et la fatigue, il serra fort son épaule, sa blessure lui fessait encore mal, qui crispa sa bouche. Pour penser à autre chose, il prit son callepin et relut les notes qu'il avait prises sur les zombies, il ajouta aussi qu'il avait rencontré un bébé zombie, qui paraissait véloce.
Et s'alloua une page pour quel gribouillis qui ressemblait au plan de l'hôpital.
Il dit après un soupire:

-Je n'ai pas encore fini ici...

Les Berzekers, un mot qui résonnait douloureusement dans l'esprit de Derek. Il y a moins d'un an, lui et ses camarades de combat s'étaient retrouvés devant trois de ces monstres. Hauts de plus de deux mètres, dotés d'une musculature supérieure à leur propre corpulence et d'une férocité sans égale. Un tir de pistolet revenait à une piqûre d'insecte pour eux, ils pouvaient soulever des masses incroyable sans trop d'effort. Oui, Derek ne les connaissait que trop bien. Trois d'entre eux avaient massacré une quarantaine de soldats en leurs lançant des carcasses de voitures.

- Oui je sais ce qu'il en coûte de croiser l'un de ces monstres, lorsque j'ai été recruté on nous a envoyé au casse-pipe contre trois de ces horreurs. Deux seulement ont survécu, moi et un de mes camarades qui mourut peu après.

Il marqua une pause, trop de souvenirs douloureux remontaient en lui. Comme son partenaire semblait décidé à faire une pause, il profita de l'occasion pour entamer son dessin en même temps que son repas. Tania ne disait mot, grignotant une barre de chocolat, elle tentait de redessiner le visage partiellement effacé de la poupée avec des feutres provenant du barda dont Dean ne voulait pas. Derek lui ayant enseigné les bases du dessin, la poupée retrouvait progressivement un visage radieux.

Derek se stoppa son dessin en se rappelant ce qu'avait dit Dean,

- Qu'a-tu oublié dans cet hôpital pour que tu veuille y retourner?

Le soleil se couchait rapidement, et un leger vent bougé les quelques déchets sur le toit, la question de Derek avait laissée un silence...
Au bout d'un moment Dean lui expliqua qu'il dressait les cartes des différents bâtiments et inventaire des risques ou des planques.

Et il recherchait quelqu'un... et quelque chose. Il lui dit:

-Je recherche des antalgiques, j'en ai besoin...

Il laissa un blanc, mit son épaule a nu. Une cicatrice pas tout à faire refermée, Dean ne la regarda pas, il se rhabilla.

-Je refuse d'en parlé ou de la regarder... J'ai un lourd passé. Que vas tu faire maintenant?

Toujours fixant la trappe, il senti des vibrations, d'une ampleur plus en plus angoissante. Le toit vibrait un bruit d'effondrement venant... des vestiaires.
Dean mit sa main sur l'épaule de Derek. Il sorti son arme, et prit la fillette par le bras pour la cacher derrière les cheminées ou ils étaient adossé...

Il visa la trappe , son cœur battait... de plus en plus fort... Et son épaule le fessait souffrir. Il dit à Derek:

-Si tu avais un rendez-vous prévient que tu seras un peu en retard, le bruit nous a rattrapé, si tu meurs je m'occuperais de la gamine, t'inquiète pas.

Il avait un sourire, un sourire sadique et un peu triste. Il avait peur, terrifié même mais d'une certaine façon il aimait ca... Il n'avait pas le choix...

Derek avait encore du mal à ne pas prendre l'humour de Dean au premier degré.
Il avait toujours pensé que ces remarques faisaient trop clichés et donnaient de faux espoirs. Les militaires haut gradés qu'il avait côtoyé en tant que soldat ne savaient parler que de cette manière, ce qui n'était pas là pour lui faire plaisir. Beaucoup plus réaliste que ces personnes, il avait du mal à placer une note d'humour dans de pareilles situations. Il ne releva pas la remarque et regarda Tania qui lui jetait un regard interrogateur,

- Fait ce qu'il dit! Dit-il simplement.

Tandis que la petite prenait place, il se positionnait : un genoux sur le sol, l'autre comme repose-coude, il tenait fermement son M14, mis en position de tir semi-automatique, braqué sur la trappe. Si quelqu'un, ou quelque chose, devait sortir de là, il serait bien obligé de passer la tête en premier. Un tir au milieu du front l'accueillerait alors.
Le bruit de fond s'intensifiait, la pièce avait dût s'effondrer. Même à travers le toit il entendait le bruit du métal des casiers se tordre et rouler sur le sol.
Puis cela cessa. Les deux hommes se décontractèrent un instant. Après tout, peut être que la créature ne les avaient pas entendu monter à l'échelle. Cependant si elle avait un soupçon d'intelligence (ce qu'il doutait fort, mais personne n'est à l'abri), elle devinerait que l'échelle sert à grimper et donc que ses proies se sont réfugiées sur le toit.

Chaos:

Spoiler:

Alors que vous entrouvrez stupidement le dernier obstacle entre vous et ce qui vous poursuivait, un choc métallique abominable retentit et une mâchoire apparu dans l'entrebâillement, des reniflements de prédateur se faisant entendre, un grognement sourd retentissant.
Mais la bête, après avoir à peine grimpé en s'accrochant à l'échelle, sinon au mur, se prend une rafale de balles dans la gueule. Le monstre redescend subitement.

Un hurlement retentit à nouveau et, si votre première victime semble belle et bien morte, certains de ses congénères risquent à tout moment de passer par l'entrée libérée.

Tenez la position, ou fuyez.


Le soleil se couche.

Dean,haletant, regarda le canon fumant de Derek, et lui dit:

-Il te reste combien de balles?

Le flingue de Dean aurait étouffé s'il était vivant, tellement il le serrait fort...
Il n'avait pas peur car sont plan était simple, si Derek n'avait plus de munition, il l'abandonnerait, courrait en direction de l'hôtel, avec l'élan et quelque balles dans la vitre elle n'aurait pas résisté au choc du saut... Il serait venu chercher les restes de Derek demains ou...jamais.
Cette idée ne le dérangé pas plus que ca, cependant il hésita et décida tout de même de garder ca en tête. Il ne le ferait pas mais sait on jamais... De plus il y avait la fillette, Dean détestait par dessus tout qu'une fillette(ou un petit garçon) se fasse tué ou maltraiter par des monstres ou même des humains ! Il trouvait ça immoral et pitoyable...

Dean cherchait du regard, une structure fessant office de barricade, ou de mirador possible... Soudain ! Dean repéra une porte, trés certainement le local d'entretien pour les hélicoptère (malheureusement absent).
Il hurla:

-Derek, j'espère que tu me fais confiance ! Retiens ces créatures j'ai une idée!

Dean couru vers la porte, elle n'était pas verrouillé, il agrippa férocement la poignet et ouvrit la porte du local !
Il cherchait de l'essence, des bidons d'essence....

Derek avait réagi à l'instinct. Au moment même où la trappe s'ouvrait, son doigt pressait la détente. Une rafale de deux balles toucha la créature, éclaboussant la trappe de sang et lui arrachant un cri de douleur semblable à celui d'un ours.
L'adrénaline avait envahis le corps de Derek, il tremblait, ses mains étaient devenues moites, il sentait une boule dans son ventre. L'appel de Dean lui fît remettre les pieds sur terre,

- Il te reste combien de balles?
- Heu... dix huit! Il me reste dix huit coups!

Il regarda alors son compagnon, accroupit, il serrait son pistolet tout aussi fort que lui serrait sa carabine. Il regardait aux alentours, semblait chercher quelque chose. Puis soudain, il se précipita vers une ouverture dont l'étiquette sur la porte indiquait qu'il s'agissait d'un local d'entretien.

- Derek, j'espère que tu me fais confiance! Retiens ces créatures j'ai une idée!

Puis il disparut entièrement à l'intérieur.
Derek montait la garde. Il sentait les vibration de la créature dans le local du bas. Le monstre devait frapper tout ce qu'il pouvait afin de passer sa douleur. Ainsi donc, certains de ces monstres pouvaient ressentir les dommages. Voilà qui était une information de valeur.
Un moment passa et les vibration ne cessaient pas. Mais Derek tenait fermement sa position, ne quittant pas l'ouverture une seconde des yeux.
Tout à coup, une ombre plana sur lui. Relevant la tête, il s'aperçut qu'il s'agissait là de rapaces. Effectivement, une demi-douzaine de corbeaux s'étaient rassemblés sur le toit et volaient en cercle. Cependant, ils étaient bien plus gros que leurs congénères et semblaient communiquer à travers des cris poussés dans des tonalités différentes.

- Génial, il ne manquait plus que ça...

Il n'avait jamais entendu parler de corbeaux qui auraient étés infectés. Selon lui, ces animaux devaient avoir un système immunitaire supérieur afin de réfréner l'infection, à la manière des rats.
Mais ce qu'il voyait là était en total désaccord avec la logique. Des corbeaux infectés. Un premier passa près de lui et Derek comprit alors l'étendue des dégâts : loin d'être de simple morts-vivants, les oiseaux avaient mutés, atteignant le triple des proportions d'un corbeau normal. Les plumes ébouriffées de leur corps ondulaient en fonction de la tonalité de leur cri, les deux petites fentes qui leurs servaient d'yeux semblait analyser chaque mouvement, de plus, leurs serres salies par les déchets devaient transporter d'innombrables maladies en plus du virus.
Il ne laissa aucunement le temps à cette engeance le loisir de s'approcher davantage. Un second oiseau passa, plus proche de lui... et reçu un coup de fusil dans le ventre.
Désorientée, mortellement touchée, la créature finit sa trajectoire dans une vitre de l'hôtel. Les autres prirent peur par le bruit de la détonation et s'enfuirent à tire-d'aile.

- Dix sept! Dit Derek dans un souffle.

Le soleil tombait à l'horizon tel la tête du zombie que Gart venait d'arracher grâce à la cross de son Mossberg. Le jeune homme dans la mi-vingtaine retournait dans sa cache lorsqu'il entendit des coups de feu provenant, lui semblait-il, venir du toit de l'ancien hôpital militaire maintenant envahi par l'infection. La bande de corbeau géant apparaissait déjà au loin. Le survivant devait faire vite car les zombies risquait de se ramener, car si lui avait entendu le bruit les zombies se trouvant dans les environs devait avoir entendu la courte rafale. Puis un autre coup de feu retentit.

"Bon j'y vais et je reviens et je fais pas de bruit"

Gart se mit à courir en direction de l'établissement où quelqu'un semblait éprouver des difficultées à survivre. Arrivé devant l'entré pricipale, il remarqua qu'elle était bouché par un groupe de zombies essayant de trouver la source du bruit. L'entrée était bloquée, il fallait en trouver une autre et à cause de l'épidémie, toutes les autres entrées devait être bloquée. Il ft donc le tour du bâtiment et trouva un escalier de secours qui devait monter jusqu'au dernier étage étant donné que le reste des escaliers avait été détruit.

Il monta les marches deux à deux et il finit par atteindre le dernier étage, maintenant il lui restait qu'à monter jusqu'au toit qui se trouvait quelque mètres plus haut. Il regarda à l'intérieur où il vit une meute de zombies se diriger vers un long couloir, le temps manquait, il devait jouer le tout pour le tout. Il mit son arme dans son dos, prit son élan avec les quelques mètres qui le séparait du vide et escalada de façon grottesque mais efficace le mur menant au toit. Arrivé là-haut, il vit un homme qui semblait surveiller une trappe et une jeune fille qui était appeurée. Il se dirigea vers l'homme et sans vraiment penser à la situation lui demanda simplement :

- Besoin d'aide ?

Il réalisa ensuite qu'apparaitre dans le dos des gens ce n'était pas une bonne idée.

Bien que les intentions de l'inconnu étaient des plus pacifiques, ses manières pour le moins directes ne furent pas accueillies avec l'enthousiasme qu'il aurait espéré.
A peine eût-il fini sa phrase que Derek, comme monté sur ressors, pivota et manqua de tirer. L'inconnu, se recroquevilla et leva les mains en signe de non-agression. Il voyait la tension régnant en le fort intérieur de Derek et ne fît pas de geste supplémentaire.

- T... Tout va bien!
- Qui est-tu?
- Oh! Rien, j'étais dans les parages et j'ai entendu des coups de feu.

Derek se détendit, il baissa le canon de son arme et reprit son poste.

- Tu pouvais pas mieux tomber! Je crois qu'on a un berzeker dans le sous-sol, juste séparé par cette trappe recouverte de cadavres. Au fait, je m'appelle Derek, et voici Tania, dit-il en désignant la fillette, ma fille adoptive.