~Nom~ Matthews
~Prénom~ Jonathan
~Surnom~ Aucun
~Age~ 25 ans
~Réincarnation~? Non
~Profession~ Pianiste au "Hawkwood's Hangover". AVANT l'infection, bien sur. Maintenant, il se contente de survivre...
~Spécialité~ Sociable
~Description physique~Jonathan dépasse le mètre quatre vingt, et à travers ses costumes à la coupe douteuse on pourrait croire qu'il est plutôt baraqué, mais en fait ce serait plutôt le contraire. Il manque clairement de muscles, et son air d'adolescent fragile n'arrange que très peu les choses. Pourtant, derrière le visage aux traits fins, les cheveux blonds en bataille et le regard qui semble à la fois détendu et sérieux se cachent vingt-cinq années d'expériences diverses. Il est plutôt apprécié pour son la forme de son visage et ses yeux que pour son corps, car il n'a vraiment rien d'un athlète.
~Description morale~ Il est difficile de définir entièrement Jonathan en quelques lignes. Des livres entiers ne suffiraient peut-être pas. Il affiche presque toujours un air serein, peut-être pas jovial ou exubérant, mais au moins souriant et calme. Rien ne semble jamais l'atteindre, des factures aux sermons de son patron, en passant par les cris des ivrognes dans son bar. Pourtant, quand il parle, c'est souvent pour tout tourner en dérision avec un cynisme tranchant. Les mots, la façon dont il les tourne, sont parfois plus douloureux qu'un coup de poing en plein visage. Pourtant il ne cherche que rarement le conflit. Ceux qui le connaissent savent qu'il est loyal et même gentil au fond, mais toujours sur ses gardes. Il inspire tout de même la confiance, même s'il est rare qu'il se dévoile au premier venu. Rares sont ceux qui peuvent se vanter de savoir d'où lui vient cette attitude, oscillant entre le cynisme, le mystère et la compassion...
~Histoire~ Troisième étage, la porte à gauche. La sonnette indique "Matthews" écrit au stylo-bille sur un bout de papier fixé à coté. Inutile d'appuyer, je sais qu'il n'est pas la. C'est d'ailleurs pour ça que je suis venu. En un coup de passe-partout, je peux ouvrir la porte et faire mon boulot. C'est pas tous les jours qu'on me demande d'aller cambrioler chez quelqu'un en particulier... Enfin, tant que j'ai une marge, ça me va.
L'appartement est de taille moyenne, organisé autour du salon apparemment. Une odeur de vieille bouffe me chatouille les narines. Ce Matthews a pas eu le temps de faire la vaisselle ce matin on dirait. Pas la peine de me fatiguer à fouiller la cuisine, au vu du salon il n'a pas l'air du genre à cacher ses richesses dans un coffre derrière un tableau. Je me dirige simplement vers le bureau où s'entassent des papiers de toutes sortes. Une série de factures, toutes de ce mois-ci, et des fiches de paye. Au vu de son salaire de pianiste, il a à peine de quoi se payer à bouffer tous les mois si on en déduit les factures. Je commence à comprendre pourquoi il a des dettes chez mon patron, mais je comprends toujours pas pourquoi il envoie pas des mecs le secouer un peu de façon régulière plutôt que de m'envoyer lui piquer la somme tranquillement. Tant pis, c'est pas mon problème.
Il y a deux lettres sur la table, accompagnées d'un article de journal. Ma curiosité me perdra, mais je ne résiste pas à la tentation, et je commence à lire. L'écriture est presque illisible, typique d'un toubib. La lettre semble venir d'un psy qui le connait depuis un moment. Elle date d'il y a un mois. Si j'ai bien compris, Matthews a emménagé il y a trois mois dans cet appartement en laissant tomber sa famille, et le psy qui le suivait a réussi à retrouver sa trace. La deuxième lettre est de sa famille, justement. On dirait qu'ils parlent tous d'un truc, mais j'arrive pas à le cerner. Sa famille parle de "ses démons", son psy de "sa névrose", sans jamais indiquer. La signature de ce que je prenais pour sa mère me fait saisir un détail: "Emma Greerson, celle qui t'as élevé sans te mettre au monde". Matthews a été adopté et a repris son ancien nom apparemment.
Je laisse tomber les lettres et jette un œil à l'article. Découpé dans un de ces magasines à sensations. Ça date d'il y a un peu moins de vingt ans. Le titre: "Il tue sa femme et se suicide sous les yeux de son fils". Une rapide lecture de l'article me permet de faire le rapprochement. Son père, Glen Matthews, originaire de cette magnifique Hawkwood City s'était donc tiré une balle dans le crane sous les yeux de son fils? Y'a de quoi être névrosé, je comprends. Il a du vouloir se casser de sa famille d'accueil pour aller à Hawkwood pour se "libérer de ses névroses", comme disait son psy. Je doit admettre qu'il a ce qu'il faut dans le bide ce gosse. Mais si je devais épargner le portefeuille de tous ceux avec qui je compatis, c'est moi qui aurait des problèmes. A coté de ça, la fiche d'inscription à un centre de sport local, et une licence de port d'arme datant d'il y a une semaine...
C'est à ce moment que je sens justement une pression froide sur ma nuque. Pas la peine d'être un génie pour me rendre compte qu'on me braque. Je lève doucement les mains et j'attends.
Tu pourras dire à ton patron que je le payerais quand je pourrais. J'ai pas besoin qu'on vienne me faire les tiroirs en douce. Sa voix ne tremble pas. Il est sûr de lui. Dix minutes plus tard, les flics m'ont déjà passé les menottes et je suis en route vers le poste, sans l'avoir vu une seule fois avoir peur. Le boss avait raison de m'envoyer finalement. L'intimider servirait à rien, et le tuer encore moins. Difficile d'avoir des thunes de sa part...
(Un mois plus tard, au Hawkwood's Hangover)
Les clients ont l'air mort de peur. Je les comprends, c'est aussi mon cas. Je suis assis devant mon piano, mais tout ce que j'arrive à faire c'est serrer le revolver que je me suis acheté il y a deux mois. J'arrive toujours pas à viser correctement avec, mais au moins les coups de feu ne me font plus flipper à mort. Maintenant, c'est ces espèces de bestioles qui me font peur. Elles nos font peur à tous d'ailleurs. On est environ sept ou huit dans le bar, les portes et les fenêtres fermées, à attendre que le jour se lèvre. J'ai fait mine de faire mon héros sans peur pour rassurer tout le monde, mais c'est clair, je flippe moi aussi et ils le savent si ils ont deux grammes de cervelle. Enfin, au moins j'ai pas commencé à hurler comme un dément quand j'ai appris que l'épidémie avait atteint la ville.
De toute façons j'ai déjà choisi ma voie. Au lever du jour je me casse du bar, qu'ils soient avec moi ou non. La peur a beau me serrer le ventre, je suis encore suffisamment lucide pour me rendre compte que terré ici j'ai aucune chance.
~Caractéristiques~:~Force~ 5/12
~Résistance~ 4/12 (Le traumatisme a compromis sa croissance au niveau des muscles, sa constitution est moindre)
~Perception~ 6/12
~Agilité~ 7/12
~Apparence~ 7 /12
~Education~ 5/12
~Volonté~ 8 /12 (Il a vu son père se tirer une balle dans la tête quand il avait 6 ans, il a appris à gérer les traumatismes et la peur.)
~Compétences~Serenité: Adepte
Art (Piano et harmonica): Initié
Esquiver:Initié
Combat à main nues: Initié
Séduire: Adepte
Impressionner: Initié
~Inventaire~Un revolver
S&W model 60 (Il ne sait pas s'en servir, il a commencé à l'utiliser il y a peu pour contrôler sa peur des coups de feu)
Un harmonica
Un calepin et un crayon
Conserves d'une semaine, 9 repas
Sacoche de médicaments
Munitions: 6 balles .38 special dans son arme.
~Votre avis sur le forum?~ Un forum de zombies, ouaaaaais ^^ Joli design, bien organisé, dommage qu'il soit presque désert.
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~Aimez vous les fraises?~ (Très important) J'adore.
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