[Archives] Les anciens groupes

Des parcelles d'histoires sur ce que furent les organisations d'il y a un an à peine...

(Contribution de Slavomir)

• Les Pillards
  

Les pillards ne sont pas une unité indivisible : le côté chaotique de leur activité ne le permet pas. Cette faction est composée de deux grands camps : les Ottenki et les Black Dogs, anciens clans rivaux forcés de coopérer tant bien que mal au vu des évènements. Autour d’eux gravitent de nombreuses petites bandes.

• Les Ottenki (Les Ombres)
  
  

Formée sur les reliquats de l’anciennement toute-puissante mafia russe, la faction des Ottenki est dirigée par le froid et inflexible Slavomir Dezrodnov et une poignée de ses anciens lieutenants. Ses rangs sont composés d’anciens membres de la mafia, mais également de petits truands, de gardes du corps ou de matons au chômage, de prostituées, voire même de policiers corrompus dans le temps par Dezrodnov. Régi de manière autocratique, ce camp a une discipline stricte, basée sur une obéissance inconditionnelle aux ordres. Ceux qui parviennent à supporter ce fonctionnement presque martial profitent cependant pleinement de nombreux avantages : un QG sûr dans l’ancien quartier des affaires, une protection sans failles, le gîte et le couvert, ainsi qu’un accès direct à de nombreuses matières premières nécessaires à la survie, les Ottenki ayant la mainmise sur la contrebande d’alcool et de munitions.
Cette faction a pour activités principales le racket des civils et le trafic de marchandises. Il font de temps à autres des percées jusque dans la campagne environnante, afin de razzier quelques producteurs d’eau-de-vie réticents, mais préfèrent entretenir des relations…amicales serait un bien grand mot…disons commercialement bénéfiques avec les campagnards. Les civils de Hawkwood City sont donc leurs proies de prédilection, et qui refuse de payer le krysha, un tribut obligatoire pour les citoyens résidant aux alentours du QG, s’expose à un passage à tabac et au pillage de tous ses biens.
Les Ottenki ont des relations tendues avec la Milice. Bien qu’évitant toujours l’affrontement ouvert, certains escamotages de camions de matériel suspects ont donné lieu à des représailles contre les pillards, ce qui a mené à une guerre sournoise. Pour l’instant, la trêve est rétablie, mais l’ambiance reste explosive…

• Les Black Dogs
  

Les Black Dogs portent bien leur nom : ce sont des jeunes chiens fous. Au départ une simple bande de têtes brûlées, le mouvement a pris son envol dans les années 2000, et les quelques adolescents briseurs de boîtes aux lettres sont devenus des casseurs professionnels. Leur seule règle : pas de règles. Dans l'ancienne base militaire qui leur sert de QG, c’est la débandade. Aucune organisation, beaucoup de violence gratuite. Des rixes éclatent souvent entre les membres du gang : ils sont tous drogués jusqu’à la moelle et à cran à cause des attaques de zombies. Du simple junkie à la brute épaisse avide de destruction, ils n’ont que deux activités : se camer et casser des choses.
En apparence tout du moins. Car au-delà du simple carnage, ils sont également des commerçants intransigeants, contrôlant la majeure partie de la contrebande d’armes et de substances illicites. Colts ou cocaïne, ils ont ce qu’il vous faut…Si vous y mettez le prix. Et bien souvent s’y ajoutent des taches stupides ordonnées par un membre plus perché que les autres, du genre « tiens et si tu mangeais mon vomi ? ». Lorsqu’ils se fédèrent, ils sont également des pilleurs extrêmement doués. Ils sont craints dans les campagnes, dont ils sont les principaux ennemis : une fois toutes les deux semaines environ, les Black Dogs sortent en meute, surarmés et gonflés à bloc, et ravagent tout dans un secteur donné. Ils n’épargnent rien, et reviennent chargés de leur butin au bout de deux ou trois jours, laissant derrière eux femmes violées, hommes massacrés et maisons brûlées.
Le gang et la Milice sont en quasi-guerre ouverte (on ne vole pas les bases d'autrui comme ça, enfin!), mais ils sont bien forcés de cohabiter, les zombies se faisant trop pressants pour permettre un quelconque conflit à temps complet.

Les relations entre Ottenki et Black Dogs sont tendues depuis lontemps : la mafia russe et le gang s’affrontaient violemment depuis des années, jusqu’à ce que les zombies arrivent et que les deux factions soient contraintes de signer une trêve afin de faire face aux créatures de la nuit et à la Milice, bien décidée à mettre fin à leurs agissements. Des dérapages arrivent cependant encore bien souvent : on ne peut pas se détester des années durant et boire le thé ensemble en mangeant des petits gâteaux…

• Les autres
  

Ils ne sont ni Ottenki ni Black Dogs : il s’agit le plus souvent de pillards de magasins ou de racketteurs, quand ce ne sont pas des bandes de Hell’s Riders ou de simples citoyens contraints au pillage pour survivre. Leur situation est précaire : n’ayant pas la force des grands clans, la Milice n’a pas peur de s’en prendre à eux, et les civils sont loin de les accueillir à bras ouverts. Ils sont généralement au crochet de l’une ou l’autre des factions, dépendant d’eux financièrement, mais certains parviennent tout de même à rester neutres. Malgré tous ces désavantages, ils vivent sans doute mieux que la plupart des habitants, et parviennent, lorsqu’ils s’associent, à se défendre mutuellement et à être assez puissants pour repousser les hordes.

Better together, comme on dit. Surtout quand on est cerné par soixante zombies…

• La milice d'Hawkwood, d'après un proche du Général Campbell
  

En ce 15 octobre 2003, la Milice d'Hawkwood fut crée suite aux nouveaux nids d'infection déclarés aux USA. Faire comprendre aux gens la nécessité d'indépendance ne fut pas très compliqué, tout le monde était terrorisé ici-bas. De plus, quelques petites meutes avaient déjà faillies abattre les paroissiens d'une petite église aux alentours.
Fort heureusement, même les croyants sont armés de nos jours.

Le Général O'Bryan prit alors la tête de la caserne militaire en plus des volontaires de la ville, et le grand travail des fortifications fut effectué. Un groupe fut détaché dans les montagnes à l'Est pour établir
un arrière-post de garde, et des éclaireurs fouillèrent le Sud en quête de survivants à engager dans la milice. Un peu d'espoir était revenu à Hawkwood.

Parallèlement, les autres villes et villages du coin furent abandonnés ou fermèrent leurs minces frontières avec les étrangers, s'isolant complètement et tirant à vu. La menace des pillards apparue alors, et des escarmouches tachèrent les contrées de sang et de feu. L'espoir s'amenuisait bien vite dans cette région...
C'est dans ce climat tendu que la première vague attaqua un petit village du Sud qui s'était retranché. Les golems eurent raisons de leurs palissades, et la population contaminée devint alors une menace pour tout le monde. O'Bryan dirigea alors un escadron d'assaut pour éliminer l'infection, prenant jeep et mitrailleuses malgré la rareté de ces dernières. Et puis finalement, la bataille tourna bien pour les miliciens. Mais le Général revint blessé, et une infection se déclara dans son bras-droit. Plutôt que d'attendre de mourir, il se suicida avec son 9mm d'une balle en pleine tête.

Le Général Campbell prit alors la tête de l'unité.

Envoyé à l'Est, Campbell avait été discret durant la terreur d'Hawkwood. Avec un détachement d'ingénieur, il avait dû combattre de petits groupes de contaminés qui erraient près des montagnes, puis avait sécurisé le périmètre, et commencé la restauration de l'ancienne base souterraine des militaires. Lorsqu'il revînt à l'Ouest, il fut presque accueillit comme un héros en apportant la nouvelle d'un refuge bientôt disponible.
On commença alors à se poser des questions sur ce monsieur. On l'avait très peu vu dans la ville, ne sortant jamais de la caserne malgré ses permissions. C'était quelqu'un de peu sociable avec la vie civile, prenant peut être son métier trop à cœur. On ne se rappelait d'ailleurs pas avoir vu un jour ses parents. Où avait il passé son enfance déjà?
Une vieille dame se souvînt alors qu'il avait été envoyé ici avec un convoi de survivants, lorsqu'il était jeune.

Malgré l'étrange engouement de la populace pour cette nouvelle figure, la vie ne devînt pas plus rose. Le nouveau Général dû consolider le Refuge, et lutter contre des attaques toujours plus incessantes, les pillards harcelant les campagnes.

• La dissolution de la milice
  

C'est en début 2008 que les vagues de contaminés finirent par faire céder le Bastion milicien, construit dans le col situé au sud de la ville. Attaqués sans relâches par des contaminés ayant subits de terribles mutations, une infection générale se déclara alors dans les rangs des miliciens qui succombèrent un à un au fléau. La retraite fut catastrophique, alors que les Krills harcelaient les convois, et que les Errants fusillaient les retardataires ou leur explosaient le crâne à l'aide d'objets contondants. Les Golems ne restèrent pas en retrait, détruisant tout véhicule ou mitrailleuse lourde se pointant sur leur chemin. Les goules se contentèrent d'achever les blessés.


Suite à la mort de Zack, ainsi qu'à cause d'une balle dans l'épaule, le Général Campbell eut son jugement perturbé et un chaos logistique s'installa. L'officier décédé était très connu des miliciens et faisait parti de la garde rapprochée du dirigeant. Un rare ami, pour ainsi dire.
Le Colonel Shiro Asahi, secondé par l'officier Doyle, prit alors les rennes de la milice et prépara la défense de la ville. Trafiquants, civils ou soldats, tous combatirent alors, ou s'enfuirent plus au nord.

Ce fut une erreur fatale. Un foyer de contamination se développa dans une des petites villes au nord, prenant Hawkwood en étau de contaminés. Les Blacks dogs perdirent une grande partie de leur troupes, faute de remparts appropriés.
C'est en début août que la situation sembla stagner un moment. Le Général Campbell s'était remit de ses émotions et sa blessure, et tenta une expédition vers l'Est pour ouvrir une voie vers un Refuge dans les montagnes.
Le convois ne revînt jamais à la ville, et le contact radio fut perdu.

Fin Août, de nombreux foyers de contamination se déclenchent au sein même de la ville. Les miliciens ne controlent déjà plus la situation, le chaos s'installe, la loi du plus fort et du mieux planqué survient.

Bienvenue en Enfer.